Claude Joseph, Liné Balthazar, André Michel: Une alliance scandaleuse avec la « Coalition Viv Ansanm »

L’annonce de l’alliance entre des figures politiques haïtiennes telles que Claude Joseph, Liné Balthazar, André Michel, Saurel Yacinthe, Rosny Cadet et la « Coalition Viv Ansanm », dirigée par le chef de gang G9 surnommé « Barbecue », a provoqué une onde de choc. Ce rapprochement, présenté comme une tentative de résoudre la crise nationale, met en lumière une dangereuse banalisation de la criminalité et des pratiques qui portent atteinte à la souveraineté de l’État haïtien. Cette connivence dévoile l’ampleur du mépris de certains dirigeants pour leurs responsabilités.

Dans une période où le Conseil Présidentiel de Transition (CPT) s’efforce de rétablir la stabilité dans le pays en traquant les gangs armés et ceux qui les approvisionnent en armes et munitions, cette alliance honteuse détourne l’attention des objectifs essentiels.

En collaborant avec des factions armées, Claude Joseph, Liné Balthazar, Andre Michel et leurs partenaires affaiblissent les efforts pour redonner confiance à une population déjà traumatisée.

Le CPT, qui incarne un espoir fragile mais important pour une transition démocratique, voit ses initiatives entravées par des ambitions personnelles et des stratégies qui divisent encore davantage une société déjà fracturée. Ce pacte risque de creuser les inégalités et de perpétuer la violence structurelle qui gangrène Haïti.

Une collaboration qui légitime l’inacceptable

La « Coalition Viv Ansanm », loin d’être une entité politique légitime, est associée à des crimes odieux : enlèvements, assassinats, extorsions et déplacements forcés. En signant un accord avec ce groupe, Claude Joseph, André Michel, Saurel Yacinthe, Rosny Cadet, et leurs alliés contribuent à normaliser l’implication des gangs armés dans les affaires publiques, au détriment de l’État de droit.

Les victimes de ces violences – les déplacés, les entrepreneurs ruinés, les familles endeuillées et la diaspora privée de ses biens – subissent une double injustice. Non seulement elles doivent vivre avec les conséquences des actions criminelles, mais elles voient également des politiciens censés représenter leurs intérêts collaborer avec leurs oppresseurs.

Cette compromission politique représente une double peine pour ces victimes : non seulement elles subissent les conséquences des gangs, mais elles constatent également que leurs dirigeants politiques légitiment ces pratiques par opportunisme.

Cette alliance envoie un message inquiétant, non seulement à la population haïtienne mais aussi à la communauté internationale. Elle illustre le sacrifice des valeurs éthiques et de l’intérêt commun au profit de calculs politiques à court terme. Plutôt que de travailler à renforcer les institutions légitimes, ces dirigeants se livrent à une dangereuse complicité avec des forces qui détruisent le tissu social haïtien.

Un document controversé et décrié

La signature de la « proposition des trois secteurs » est présentée comme une solution pour résoudre la crise. Pourtant, ce document est perçu comme une reconnaissance explicite des gangs armés en tant qu’acteurs politiques, reléguant les efforts pacifiques et les institutions traditionnelles au second plan. Cet acte alimente davantage la méfiance envers la classe politique et réduit les perspectives de transition démocratique.

Une trahison indélébile

Cette alliance ne peut être oubliée. Les noms de Claude Joseph, Liné Balthazar, André Michel, Saurel Yacinthe, et Rosny Cadet doivent être inscrits parmi ceux qui ont abandonné le peuple haïtien en pleine crise. Ils ont trahi les déplacés, les entrepreneurs ruinés, les victimes de kidnapping, et la diaspora, sacrifiant leur bien-être pour satisfaire des ambitions personnelles.

Cette complicité avec des groupes criminels montre une déconnexion flagrante entre ces dirigeants et les aspirations du peuple. Ces politiciens doivent être exclus de toute forme de pouvoir et tenus responsables de leurs actes devant l’Histoire.

Un voile est levé, révélant des alliances qui ne devraient jamais exister dans un État de droit. Haïti mérite mieux. Le peuple haïtien a besoin de dirigeants honnêtes, résolus à rejeter toute compromission immorale, et déterminés à bâtir une société fondée sur la justice, la dignité et la sécurité pour tous. L’heure est venue pour la société civile, les intellectuels, et les citoyens de s’unir pour mettre fin à cette déchéance et exiger un véritable renouveau politique.

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